| Sujet: Night - « Vous avez des souliers de bal et les pieds léger, moi j'ai le cœur lourd. » Jeu 4 Aoû - 21:21 | | Les Ailes de l'Orage Elevia | • Nom : Coursevent • Prénom : Night • Age : 2000 ans • Sexe : F • Race : Polymorphe • Alignement : Chaotique Neutre • Groupe : Voyageurs • Pseudo: L'Envol141. • Tes goûts ? : Kiwi. • Comment tu as connu le forum ? : J'y était déjà. • Ton avis ? : C'est toujours bon les kiwis. • Ta présence sur 10 : 10. |
Sa morphologie en général, de taille plutôt moyenne, un petit mètre soixante-quatre, fine, trop même, il est facile de reconnaître les gens qui ont souffert à un moment de leur vie, elle fait partie de ces gens-là, aux côtes apparentes, aux os visibles. Des bras fins, sans muscle, de même pour ses jambes qui elles par contre sont très légèrement musclées. Mais malgré tout cela, elle est loin d'être dépourvue de formes avantageuses, mais sans tomber dans l'excès.
Son visage se trouve encore dans l'enfance, souvent accompagné d'un air mi-moqueur mi-enfantin, elle manipule ses lèvres et ses yeux à volonté, les années lui ont appris à maîtriser parfaitement ce corps. Pouvant passer sans problème de l'agressivité au calme de façade. Ses yeux, quant à eux, sont d'un bleu électrique la plupart du moment, mais quand elle est fatiguée ou malade, ils prennent une couleur très foncée, du reste si elle est énervée, ils prendront une teinte bleu ciel, toujours très expressifs. Quand elle pleure, ça sera toujours silencieusement, comme si les larmes ne faisaient que sortir de ce corps.
Ses cheveux, eux, sont noirs, légèrement ondulés, avec quelques reflets aile-de-corbeau, soigneusement entretenus, le plus souvent détachés et qui descendent jusque sur ses reins. Quand elle les attache-t-elle à tendance à se faire une tresse qu'elle roule pour attacher le tout avec une pince, cela la vieillit et lui donne un petit aspect sévère, c'est la coiffure réservée aux grands moments.
Une peau pale presque translucide typique de la vie en intérieur, mais détrompez-vous cette dernière peu prendre assez facilement un teint légèrement halé. Sans défaut visible, mais quelque chose me dit qu'il y a de la magie derrière cette perfection de façade.
Pour parler de ses vêtements, elle ne porte que des robes, blanches ou noires, pour faire ressortir ses yeux si particuliers. Ni trop longue, ni trop courte. Sans ornement particulier de plus qu'elle reste le plus souvent pieds-nus. Quant aux grandes occasions, elle préférera les lourdes robes, les parures d'or et d'argent, les coiffures et un plus complexe, les chaussures à talons et le maquillage. Elle reste une femme après tout
Quant à son allure générale ? Ce n'est pas le genre de femme que l'on oublie généralement, une allure soignée, élégante, comme si chaque geste était calculé, toujours droit, jamais avachie. Une beauté froide, nullement vulgaire et une dignité si naturelle qu'elle semblait ne pas venir d'elle-même.
Sa voix, quant à elle, est mélodieuse, typée avec l'accent sucré des polymorphes du nord, elle sait tout aussi prendre un ton froid, manipulateur, impérieux, et elle n'a pas sa langue dans sa poche.
Venons-en ensuite à l'essence même de la belle, ce qui fait qu'elle est une polymorphes : ses formes.
Sa première est le cheval, une monture noble, élégante, un mètre soixante-dix au garrot, une robe noire sans un seul poil d'une autre couleur. Une robe qui luit à la lueur de la lune ou du soleil. Typiquement, le genre de cheval que l'on verrait sous les fesses d'un roi, avec des allures relevées, souples et confortables. Et rajoutez à cela un air doux et un regard intelligents.
Sa deuxième forme est la signature de sa famille, le dragon. Quinze mètres de long, cinq au garrot pour une envergure de quarante-cinq mètres, une encolure courte et bien implantée, haute sur pattes, des ailes non pas de toile, mais de plumes. Elle laisse toujours une forte impression autant par son élégance que son agilité et sa vitesse.
La polymorphe garde sur ses deux formes la marque de l'esclavage des humains, au fer rouge, le cerf cabré possédant une couronne autours de l'encolure, l'empêchant d'oublier.
Peut-être n’ai-je jamais, vraiment.. Souffert. Était-ce le coût de la vie en elle-même ? Était-ce un douloureux souvenir, celui d’un amant au sourire mielleux ? La souffrance était, est, sera, une chose intouchable que l’on ne peut atteindre. Elle ferait presque rêver, le désir de la posséder ne s’essouffle jamais. Mais quand on la possède, c'est comme d’essayer d’arracher une catin de son client, ça s’accroche et ça reste. Que faire ? Attendre ? Souffrir en serrant les dents ? Essayer de partager sa douleur dans le mauvais sens ?
Et c’est comme ça.. C’est salop, c’est mauvais, c’est.. Horrible. Mais la souffrance est plaisante, sa compagnie berce les mœurs pour mieux faire mal autre part. La souffrance, c’est sacré. Nous sommes tous masochistes. Certains diront que non, ce sont des menteurs. Car je n’ai pas honte d’être masochiste, non, je le revendique car j’assume. Cette pensée me fait souvent sourire. Masochiste vers l’avenir. Nous aimons nous faire plaindre, nous aimons être le centre d’intérêt, car nous sommes de rats, de la vermine ; on en veut encore et toujours. On aime promettre et se dérober dans une habile pirouette. Je vous laisse vous détruire petit à petit, c’est.. Distrayant. Saloperie de catin, va..
Je cède souvent sous mes propres caprices, c’est un vice d’on je ne parviens pas à me détacher. Nous avions – et nous aurons – les doigts entremêlés marchant vers le destin. Je ne renonce à aucune partie de moi-même comme ça ; je la chéris, je trouve la faille et je la rejette. J’essaye constamment d’obtenir un semblant de plaisir. C’est tout.
Anarchiste ? Révolutionnaire ? Certainement pas. Je me qualifierais dans un certain sens de dictatrice ; même si vous restez libre de penser. Je suis sournoise pas malade.
La médiocrité est un point insensé de la bêtise des êtres-vivants en général, on plonge, on coule. Sans vraiment pouvoir sortir la tête hors de l’eau. C’est tellement.. Pitoyable. C’est tellement con,. On a envie de mourir de honte après ça. Cependant, je garde la tête haute, rétorquant les insultes, enfermée dans mon narcissisme et ma grandeur. Un exercice qui pourrait vous prendre au dépourvu, comme il me distrayait, voir m’amusait. C’est aussi effrayant que de rire de soi-même, de rire des autres, de ceux qui vous ont tendu la main. Refusez-la d’un geste sec, un brin provoquant et le regard brillant, celui de Renart ( Renart étant le nom d’un personnage, son orthographe est donc différente ) quand il s’apprête à dérober la nourriture du paysan qui meurt de faim. C’était certainement mon héros préféré, même si je préfère le pêcher d’Ulysse, celui de goûter à la magicienne en oubliant les nuits passées avec sa femme. Ou bien le narcissisme d’Achilles, porté sur une vague de grandeur que le dépassait et qui finit par l’engloutir dans des ténèbres insondables.
À quel point, la grandeur me dépasse ? Je l’ignore.
Je peux peut-être vous sembler facile en surface, mais dure à deviner, non ? Croyez-vous en Dieu ? Moi, je me contente de croire en moi, c’est amplement suffisant. Vous verrez que je n’obéis qu’à moi-même, les ordres ne pénètrent même pas mon esprit. Non, ordonnez-moi quelque chose et je vous ignorerai superbement, que cela vous en semblera plutôt déroutant.
Vous voyez un iceberg ? Il y a la face visible, celle qui est belle, magnifique, attirante. Et celle que l’on ne voit pas, dure, blessante et dangereuse.
Voyez-vous, sans me vanter, je suis d’un physique qui me semble plutôt satisfaisant, du coup les gens ne se méfient pas de cette gueule d’ange, surtout quand cette dernière peut me permettre d’obtenir ce que je veux. Grave erreur mes agneaux, grave erreur. Car sous mon regard séducteur, se cache la partie mauvaise, celle qui domine. Personne ne se trouve au-dessus de moi.
Disons que la cruauté peut être quelque chose qui me satisfait, c’est à la fois distrayant et poétique. Profond, dirais-je. Car le mot cruel – si beau, si intouchable, la perfection en elle-même.. – est un art. Il faut parvenir à le toucher. J’y suis parvenu avec les années et me voici maîtresse de cette personnalité.
Personne n’atteindra mon niveau, peut-être seulement dans vos rêves, peut-être pas. Car j’habite souvent les rêves des gens.
Et pourtant, je ne m’attache pas aux gens, vous devenez rapidement de la poussière que je balayerais sans sentiment. Vous allez mourir un jour, avant moi – bien entendu, vous redeviendrez un simple morceau de ciel et je continuerai à vivre.
Aimer dites-vous ? Je n’aime pas, je ne déteste pas non plus, ce sont les deux même facettes d’un seul sentiment. Passez une simple nuit avec moi, vous ne serez qu’une stupide forme de revenu, une fois que vous m’aurez tout donné, je m’en irais, car plus rien ne me retiendra. Certaines vous diront qu’en amour, je suis parfaite, que je ne préoccupe que d’elles. C’est faux.. Il ne s’agit que d’une forme d’égoïsme bien à moi.
Car oui, je suis égoïste et orgueilleuse, pourquoi nier la vérité ? Je me fiche de ces richardes, de mes amants dévoués corps et âmes ! Qu’ils pourrissent en enfer pour ces plaisirs d’une nuit, sans attente de lendemain.
Je peux revendiquer des choses, moi.. J'ai pourtant réussi à atteindre les sommets, mais je sais très bien que je peux crever à chaque instant de ma vie, finissant en enfer avec les gens que je déteste comme je me hais.
Vous découvrirez, peu à peu, un être qui ne vous plaira que très peu.
An 0-13 Night est née au cœur du long hiver, de l'union de Gryphin Aurios et Hurrikan Coursevent, chef de la famille Coursevent, union non-consentie comme la majorité des unions polymorphes, mais, la jeune polymorphe n'eut pas le temps de se plaindre sur son sort, elle fut élevée par la famille Greyfell, la vie nomade lui permit très vite de découvrir le vaste monde qui s'offrait à elle sous le regard protecteur de Rodin. Parcourant les steppes, montagnes et forêts sous sa forme équine, noble, racée, une robe noire sans le moindre poil d'une autre couleur et par dessus tout cela des yeux bleus qui donnent l'impression de percer jusqu'à l'âme. Elle vécut ainsi les premières années de sa vie sur les chemins, apprenant la vie presque gitane des Greyfell qui vivaient dans des tentes et ne cessant jamais de voyager. Elle avait appris sans mal leurs coutumes. Mais tout cela ne pouvait pas durer, l'âge de l'innocence devait prendre fin. An 15 Avec l'âge, il était tout naturel qu'elle commence à s'intéresser aux mâles qui l'entouraient, elle trouva donc tout naturel d'aller houspiller l'ancien étalon avec ses attentes, étalon qui se contenta d'envoyer un postérieur dans la direction de la jeune un peu trop entreprenante, même si ce n'était pour l'heure qu'un simple jeu, Night qui se contentait de lâcher un hennissement vexé. Ce geste mit un terme à ce passage. Un autre événement vint marquer son esprit cette année-là, l'arrivée de curieux bipèdes, ils ne sentaient ni le cheval, ni même la terre ou le foin, pire, ils sentaient le fer et le cuir. Elle se contentait de rester comme tous les jeunes, bien derrière le chef de famille, ronflant des naseaux et les yeux lançant des coups d’œils inquiets en direction des bipèdes enferraillés. An 20 Ces curieux hommes en fer étaient de plus en plus présent dans la vie du petit groupe de polymorphe, prétextant le commerce, sauf que personne n'était dupe même parmi les jeunes qui n'en était plus vraiment, les marchands ne portaient pas d'armures, les soldats eux si. Elle devinait sans mal que quelque chose de mauvais se tramait. Le groupe ne dressait plus de tente, ils dormaient à la belle étoiles sous leurs formes équines le plus souvent, elle avait de nombreuses fois confier ses inquiétudes au vieux Greyfell, mais ce dernier n'était guère méfiant à l'égard de ces inconnus qui étaient de plus en plus nombreux sur leur chemin. L'été apportait son lot d'ennui, mais pas que, elle ressentait quelque chose de tout nouveau qui la poussait à s'approcher des mâles, quelque chose au fond d'elle même, qu'elle ne pouvait expliquer, elle avait rapidement jeter son dévolu sur un jeune à peine plus vieux qu'elle, à la robe baie et aux yeux verts, Sweeney. A défaut de mieux, elle s'en contentait, il était le parfait opposé du patriarche, vif, vaillant avec une once de folie, allant même jusqu'à tenter de tuer un ours à lui seul et par un heureux hasard et une branche bien placée l'emporter sur la cruelle bête. Le mâle après sa victoire ne pouvant s'empêcher de venir pavaner près des juments et avec un intérêt tout particulier vers la noiraude avec autant de dignité qu'un chef de meute. Une nuit, les jeunes s'aventurèrent un peu loin du groupe d'adulte, caracolant joyeusement dans la plaine, malgré les bipèdes en métal qui venaient de temps à autres observer le groupe la vie était encore très douce. L'âge de l'innocence, de la belle vie aussi, nous étions tous innocents. Malgré le sommeil une odeur vint rapidement agressé leurs naseaux, et en quelques secondes se fut la panique la plus totale, le feu, l'odeur du fer, c'était la débandade, ils cherchaient à fuir dans n'importe quel sens, mais les flammes les bloquèrent rapidement, la pire crainte des chevaux est le feu. Encerclés par les flammes autant que par les bipèdes, ils n'eurent d'autre choix que de tenter de se rassurer entre eux, piétinant sur place, se blessant même. La peur se mêlant à l'incompréhension, aucun n'arrivait à saisir réellement ce qu'il se passait autours d'eux. Ils avaient longuement appeler les adultes à l'aide, attendant comme à chaque fois que le patriarche surgisse pour les sauver, comme lorsqu'ils étaient enfants, même contre des choses peu dangereuses mais cette fois-ci l'ancien restait planter sur la bute, observant le spectacle en hauteur et bientôt à l'odeur de la fumée se mêlait celle du sang. Rodin ne pouvant prendre de risque pour sauver sa harde, son choix était fait. La peur puis la déception voilà deux émotions qu'elle avait ressenti en une seule nuit. Très vite certains du groupe tombèrent et se faisaient rapidement piétiner par les autres qui cherchaient à se sauver. Night restait collée à son amant, se rassurant comme ils pouvaient, naseaux contre naseaux, l'esprit toujours en contact. Mais très vite ils furent contraint de se séparer par les bipèdes et leurs maudites cordes qui plus ils lutaient plus ces dernières serraient et mordaient leurs peaux. Et après les cordes, vint les chaînes puis la cuisante morsure du fer qui vint mettre un terme à leurs existences de polymorphe, cette curieuse marque qui malgré la douleur qu'elle provoquait les contraignaient à garder leur forme équine. Certains devenaient fous comme Sweeney, tout ce qui était incompréhensible pouvait rendre un polymorphe fou, d'autres comme elle se résignaient malgré les appels du mâle à lutter contre leurs agresseurs. Ce traitement avait pour simple but de déshumaniser les polymorphes, après tout de simples chevaux pouvant se montrer dociles et vivre facilement plusieurs centaines d'années était plus rentable que la raison. Ils furent, par la suite, séparés et vendus. An 100 Qu'est-ce qu'il y aurait pu y avoir de pire entre la capture, l'abandon, la solitude. Il manquait justement des bourreaux à cette sentence purement arbitraire. Et elle avait trouvé son bourreau en la personne d'un humain noble, avide et égoïste, adepte de chasse à coure. Après la morsure des cordes et du fer brûlant, elle connut celle des sangles, des fers et de cette maudite barre froide qui lui massacrait la bouche à chaque mouvement brusque de la main dans son cavalier qui en plus d'être indélicat lui ruinait le dos et lui labourait les flancs à grand coup d'éperons. Souvent, il se ventait d'avoir on écurie remplie de polymorphes qui lui avaient coûtés une fortune, tout le monde s'arrachait ses chevaux exotiques, même chose pour les chiens de son chenil ou même ses proies, ils avaient traqués sans pitiés renards, cerfs, oiseaux. C'était lors d'une de ses longues chasses qui épuisaient la polymorphe, une chasse au cerf, polymorphe ou non, Night s'en moquait bien à présent, elle avait couru, couru pour son maître jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus courir du tout, jusqu'à ce qu'elle s’effondre de tout son long aussi bien grâce à la fatigue, le poids de son cavalier ou celui de son équipement, parée d'un accoutrement ridicule en plus d'être inutile. Et aujourd'hui à cause de la cruauté des hommes, elle allait en mourir, tout ça pour quoi ?.. Pour la mode.. Bien entendu, son propriétaire ne se préoccupait pas le moins du monde du sort dans la jeune polymorphe, il se trouvait une autre monture corvéable à merci et repartait poursuivre l'animal. Tendis, qu'elle, essayait vainement de se relever, mais son harnachement l'en empêchait et elle n'avait plus la volonté de lutter de trop. Une fois debout au bout d'un long moment, mais encore tremblante, elle observait rapidement les alentours, marchant, puis finissant par tomber nez à nez sur le cerf en question, le contact mental fut bref, violent, à l'image de leur rencontre, l'animal la menaçait de ses bois. Arrière, Coursevent. Elle reconnut sans mal une présence féminine, mais la bête filait, elle lançait un hennissement d'appel à l'aide, mais devant l'absence de réponse, elle se lançait en plein galop pour la suivre, retrouvant une force nouvelle. Mais très vite un autre cavalier la rattrapait par la bride et malgré ses protestations, elle ne parvint pas à se libérer. Mais ce fut sans un rugissement terrifiant, une bête sortant des ombres et bondissait sur le cavalier, le mettant à terre dans un concert de hurlements et de poussière. Elle ne demandait pas son reste et fuyait en profitant de l'agitation. |
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