Mais les ténèbres sont elles-mêmes des toiles Où vivent, jaillissant de mon œil par milliers, Des êtres disparus aux regards familiers.
En haut des montagnes un cheval caracolait gaiement, l'écho de ses sabots sur la roche résonnait à l'infini entre les montagnes, elle ronflait une fois arrivée à une auberge perdue au milieu de cette infinité de montagnes, elle avait trouver son compte ici, il faisait frais et la nuit commençait à s'avancer sur la lande.
Night arrivait en trottant vers le bâtiment, une allure souple, légère, elle avait vraiment l'air d'un cheval de monarque, elle attirait l'attention de deux femmes et d'un petit garçon. Elle se contentait de leur lancer un regard amusé de ses deux yeux bleus qui brillait en ce début de soirée. Sa robe noire lançait des reflets argentés à cause de la lune, elle savait l'effet que cela faisait.
Depuis quelques semaines, elle était occupée à faire des allées et retour entre le Belvédère et tout ces petits pays, d'on elle ignorait l'existence jusqu'alors, ils n'avaient rien d’intéressant selon elle, ils étaient dans la stricte moyenne et les habitants n'étaient ni aussi beaux ou aussi forts que les polymorphes, ni même aussi courageux que les tribus des plaines de l'ouest qu'elle avait rencontrer il y a quelques jours.
Pour l'heure elle avait surtout besoin de se reposer autours d'un bon verre, de passer la nuit là où elle pouvait et de reprendre son voyage au petit matin. La question tournait toujours autours de l'ennui, par ennui ou par enfermement elle pouvait se laisser mourir, après tout elle avait un côté bestial très marqué même pour sa race, qui n'était pas faite pour vivre dans une demeure aussi luxueuse soit elle.
Night finissait par rentrer dans l'auberge, s'installer au comptoir, le visage dissimulé sous sa capuche et de demander à l'aubergiste ce qu'il avait de plus fort. Certes l'accent de la polymorphe était étranger, mais agréable et léger, autant ce dernier semblait se méfier, ajoutant comme quoi il faudrait payer. Il l'a prenait vraiment pour une conne.
Elle prenait un peu sur elle, se retenant de lui en mettre une, et dire que la journée avait si bien commencée et ce paysan venait tout gâcher. Elle glissait une pièce polymorphe sur la table, d'un geste élégant. Il disait qu'il n'acceptait pas. Et en plus il ne savait pas reconnaître de l'or, elle n'était pas sortie de l'auberge pour le coup.
Sujet: Re: « 3 lettres pour que la nuit nous offre son plus beau sourire. » - Daemon Mer 10 Juin - 10:57
Boire pour oublier !
Daemon Wall
La nuit tombait petit à petit pendant que le soleil allait disparaître derrière la montagne comme-ci elle était en train de l’engloutir. La fraîcheur commençait à tomber ce qui ne m’arrange pas. J’avais fini ma ronde autour d’un petit village de montagne. Je me dirigeais vers une taverne que j’avais repérée auparavant. D’un pas leste je me dépêchais.
J’étais plutôt apprécié par les occupants environnant. La zone montagneuse, à force de l’avoir parcourue même dans la nuit la plus sombre j’arrivais à escalader les rochers redondants.
Quelques minutes après j’ouvris la porte de la taverne, à peine je l’ouvris que je sentis cette sensation agréable qu’était la chaleur ! Je regardais autour de moi, le comptoir était quasiment vide. Seule une personne encapuchonnée s’y était installée. De plus le serveur semblait perplexe. Je refermais la porte de la taverne et je m’avançais tranquillement vers le comptoir. Je jetais deux pièces de bronze sur le comptoir.
- Sert moi le plus fort alcool que tu as et laisse cette personne tranquille.
Je n’aimais pas les embrouilles. Pour ça j’avais décidé de la régler moi-même le plus pacifiquement possible. Il me semblait déjà avoir vu une personne encapuchonné avec à peu près la même silhouette avant. La personne me semblait familière malgré que je ne puisse pas voir à quoi elle ressemble. Je creusais au fond de mon esprit pourquoi me semblait-elle si familière. Boarf après un verre sa me reviendra peut-être à l’esprit.
Ma commande était arrivée lorsque je cherchais au plus profond de ma mémoire. Voyant ma commande je bus une gorgée et enfin j’entamais la discussion.
Lorsque, par un décret des puissances suprêmes, Le Poète apparaît en ce monde ennuyé, Sa mère épouvantée et pleine de blasphèmes Crispe ses poings vers Dieu, qui la prend en pitié !
Night fut surprise de voir cet étranger, du moins c'était ce qu'elle pensait, se poster aussi près d'elle, puis elle fut frappée par sa mémoire qui lentement lui revenait, elle pianotait sur le comptoir, observant un peu ses bijoux qui à la lumière brillaient, les pierres qui y étaient incrustées renvoyaient des lueurs multicolores. La polymorphe semblait vraiment perplexe pour le coup.
« Merci, l'ami. »
Son ton ne trahissait rien de particulier, elle était fatiguée et avait juste besoin de quelques heures de repos, après irait-elle en direction de la capital ou retournait-elle chez elle, cet endroit l'ennuyait déjà, où on te refusait l’accueil pour un accent, une couleur de peau ou même une origine particulière. De plus elle ressentait réellement le besoin de se cacher, après tout, elle commençait à se faire connaître dans le coin et pas forcément pour les bonnes raisons.
Et le pire c'était quelle ni était pas pour grand chose, un simple concours de circonstance, ce voyage pourrait bien mal se finir si elle ne faisait pas attention, mais la polymorphe était sanguine et avait les nerfs mis à rude épreuve. Elle veillait à penser à autre chose et surtout à ne pas regarder l'aubergiste sinon elle ne répondrait plus d'elle même.
« Certainement, je suis plutôt connue. »
L'Impératrice prit un ton plus amusé, elle ne lui dirait pas avant un petit moment, elle voulait bien voir où est-ce qu'elle pouvait le mener comme ça, de plus si elle pouvait en tirer quelques pièces ça serait pas plus mal. Elle s'amusait de la situation comme d'un chat avec sa proie, c'était dans ses habitudes et elle n'en changerait pas tout de suite.
Elle finissait par retirer sa capuche, dévoilant ses cheveux noirs plutôt longs et un visage enfantin. Night prenait un air tranquille, s'il ne la reconnaissait pas maintenant elle ne saurait plus quoi faire, son physique étant plutôt attique.
Sujet: Re: « 3 lettres pour que la nuit nous offre son plus beau sourire. » - Daemon Mer 10 Juin - 16:47
Vieille connaissance !
Daemon Wall
Je l'écoutais tout en buvant, ne pouvant pas voir son visage j'en profitais pour regarder les trophées de chasse qui ornaient les murs de la taverne. Le timbre de sa voix me disait quelque chose. Je me grattais la barbe. "Où ai-je bien pu entendre cette voix ?" pensais-je. Je cherchais dans mes souvenirs les plus lointains, cela m'énervait car je ne trouvais pas la réponse à ma question. Il fallait vraiment que j'arrête de passer dans les tavernes à chaque fois que je finis mes rondes car sa me détruit la mémoire à force !
Sa voix, sa fine silhouette, ces deux-caractéristiques éveillaient en moi une grande familiarité. Je pensais alors qu'il fallait que je me frappe la tête pour mieux me souvenir.
Après m'être torturer l'esprit pendant déjà quelques minutes elle me donna un premier indice, cet indice c'était qu'elle était connue. Se fichait-elle de ma gueule ?! Je n'étais pas devin non plus. En plus je détestais le ton qu'elle prenait avec moi. Elle avait l'air de savoir beaucoup de chose sur moi, le problème c'était que je ne la connaissais pas !
Tout à coup alors que je creusais au plus profond de mon esprit du coin de l’œil je la vis s'activer. Elle enleva enfin sa capuche. J'allais enfin pouvoir mettre un visage sur cette personne ! Ahah... HEIN ?! C'est vraiment elle ?!!
- C'est toi ?!!! Hurlais-je en écarquillant les yeux.
Ensuite je fis un bond, à cause de ce bond ma chaise haute m'embarqua dans sa chute. Je fis une roulade en arrière. Je me souvenais de tout maintenant, de son accent, de ses cheveux noirs et aussi de ses yeux bleus luminescent. Il s'avérait qu'elle était tout simplement ma rivale ! Alors que je n'étais qu'un Apprenti Chevalier Sacré elle me menait la vie dure dans les combats. Chaque combat que nous avons fait j'ai connu la défaite. Mais aujourd'hui je suis un Chevalier Sacré, c'est fini de mon statut d'apprenti. Si elle me combat sa sera un autre résultat ! Ou du moins sa sera plus serré !
J'avais repris mon calme, j'étais juste très surpris de la revoir dans les parages. Je me relevais et tout en tapant mes vêtements pour enlever la poussière je lui demandais d'un ton neutre et plutôt froid.
- « Ah ! que n'ai-je mis bas tout un nœud de vipères, Plutôt que de nourrir cette dérision ! Maudite soit la nuit aux plaisirs éphémères Où mon ventre à conçu mon expiation !
Night s'amusait de le voir chercher, elle était un peu garce pour ce coup là, elle se mordait la langue pour ne pas rire, elle se bouchait les oreilles au moment où il hurlait, ce que ce type pouvait être bruyant sur les bords. Il y avait un petit côté enfantin dans ce geste de la part de la jeune femme.
Elle ne put se retenir quand il se cassa la gueule, laissant un rire sonore et moqueur lui échapper, visiblement pas grand chose n'avait sembler, elle se levait juste pour l'observer à terre et de haut, affichant un sourire vainqueur, elle savait très bien que cela allait se passer comme tout les autres fois.
« Je voyage, j'en ai encore le droit. »
Sa réponse était froide et agacée, non mais c'était quoi cette question, est-ce qu'elle allait avoir ce malotru encore quelques années dans les pattes, ou non ? Night se souvenait bien des quelques défaites qu'elle lui avait infligé il y a plutôt longtemps, elle y avait pris un certain plaisir morbide. Mais de quoi était-il capable à présent ? Cette question lui brûlait les lèvres.
« J'espère pour toi que tu n'as pas trop perdu avec les années si ton désir est de m'affronter. »
La polymorphe se moquait de lui pour voir si elle serait capable de l'énerver, car un adversaire en colère est bien plus facile à vaincre qu'un autre qui avait les idées claires, et en même temps un peu d'action avant le repas de lui ferait pas de mal pour la mettre un peu en appétit. Elle avait un sourire froid, de convenance, au fond est-ce qu'il était assez intéressant pour lui faire perdre un temps précieux.
Sujet: Re: « 3 lettres pour que la nuit nous offre son plus beau sourire. » - Daemon Mer 10 Juin - 17:32
J'ai changé !
Daemon Wall
Le Chevalier Sacré était légèrement vexer de la réaction de sa rivale, sans doute avait-il encore son côté enfantin d'antan. Autour la taverne semblait plutôt silencieuse. Daemon, en revoyant sa rivale prit l'envie soudaine de l'affronter pour lui démontrer comment il s'était amélioré depuis le temps. De plus de cela il voyait clair dans le jeu de la polymorphe, hélas pour elle le jeune chevalier n'allait pas tomber dans son petit manège. Certes il n'aimait pas trop le fait qu'elle se moque de lui mais il décida de répliquer avec une remarque aussi piquante que la celle de la polymorphe.
- Et toi j'espère que tu n'as pas trop pris goût à tes victoires car ce soir ça va changer. Suis-moi.
Il souriait. Daemon semblait avoir une grande confiance en lui. Il était plutôt fier de sa réplique, il en rigolait intérieurement. Tout en rigolant en silence, il sortit de cette taverne modeste pour se retrouver dehors, à la belle étoiles. Il retrouva la fraîcheur extérieur qui lui hérissa les poils. Son visage se crispa à cause du changement brusque de température. Nous étions en hauteur, malgré qu'il fasse assez chaud la journée, la nuit restait d'un froid glacial.
La Lune illuminait le plateau rocheux. Daemon savait qu'il n'était pas dans des conditions optimal pour affronter Night, pour lui ce soir semblait être un bon soir. Dans beaucoup de prophéties la pleine Lune déclenche quelque chose, sans doute espérait-il la même chose ce soir-là.
Il sauta sur un rocher, il prit attendait Night sur celui-ci. En l'attendant il décidait de repérer un endroit encore plus sûre où ils pourront se défouler. Et aussi pour qu'il ait assez de place pour faire ses techniques dévastatrice. Il ne voulait pas brûler la taverne à côté.
Même si rien ne pouvait l'éblouir il cacha ses yeux en posant sa main droite sur son front comme-ci il voulait caché ses yeux du soleil. Au loin il vit une plaine. Là où personne ne pourra se cacher, pas d'arbre, pas de rocher rien. Cela lui semblait un endroit parfait. Il sauta de son rocher pour pouvoir se rendre sur cette plaine qui devait être à même pas un kilomètre de sa position. A la rigueur ils pourront juste tuer des animaux de la zone en faisant des grosses techniques.
Puisque tu m'as choisie entre toutes les femmes Pour être le dégoût de mon triste mari, Et que je ne puis pas rejeter dans les flammes, Comme un billet d'amour, ce monstre rabougri.
Elle fit une moue plutôt enfantine, et l'écoutait attentivement, venant de sa part c'était presque comique, elle attendit un petit moment avant de répondre tout simplement, d'un ton tellement mauvais et froid :
« C'est bien, tu veux un bisou peut-être ? »
Night finissait elle aussi par sortir, elle prenait tout son temps, il n'y avait pas à être pressée, elle lui mettrait certainement la misère, comme toute les autres fois. Une fois à l'extérieur, elle prenait sa forme équine et se lançait dans un galop furieux, ses sabots frappant furieusement le sol, tête basse, oreilles plaquées en arrières. Elle n'aurait aucun mal à le rattraper.
Sur son chemin se trouvait un tronc d'arbre plutôt haut, elle n'avait pas envie de perdre du temps à faire un détour, elle comptait ses foulées, une, deux, trois. Une battue et hop ! Elle passait au dessus en prenant une marge qui aurait pu en faire pâlir de terreur si elle avait eu un cavalier sur le dos.
La jument s'arrêtait devant lui après quelques déplacements latéraux au galop, tournant un peu, queue en panache, ronflant, se pavanant un peu quand même, tête haute, dans l'attitude parfaite de l'étalon qui n'est pas aimable. Elle grattait quelques secondes le sol, tendue à l’extrême, pour fuir ou bien pour attaquer, elle était assez musclée pour venir à bout d'à peu près n'importe qui et avait largement confiance en ses capacité.
Le terrain lui convenait, pas d'obstacle, qui l'empêcherait le sol était dur et plat, pas de trou qui risquerait de lui péter une patte car comme tout les équidés les membres c'était son point faible.
Sujet: Re: « 3 lettres pour que la nuit nous offre son plus beau sourire. » - Daemon Mer 10 Juin - 19:53
Le commencement de la fin !
Daemon Wall
Daemon courait, il vit la jument le doubler ce qui lui arracha un sourire. I était déjà pressé d’arriver l’endroit qu’il avait repéré. Tout à coup la jument s’arrêta. Ils étaient déjà arrivés. Non c’était un autre endroit semblable à celui qu’il avait vu. Daemon s’arrêta puis il se tenait de manière droite. Il était très confiant après tout. Il arborait un sourire avec un fond machiavélique. Comme si il avait attendu ce moment depuis des décennies. Il ne doutait aucunement de ses capacités désormais. Avant il se remettait souvent en question mais cette période était fini. Il observa la jument et il lui lança :
- Tu es rapide pour un canasson de basse cours !
Par la suite il dégaina son énorme épée qui faisait 50 kilos. Il avait hâte de combattre l’équidé. Une excitation au fond de lui se formait. Il adorait combattre des adversaires puissants. Mais avant d’entamer le combat il voulut prévenir son adversaire.
- Tu sais Night, je ne suis pas le même qu’avant. Je ne suis plus un faiblard ! Mais ne t’en fais pas, je n’ai pas en tête le projet de te tuer.
Au fond de lui il voulait remercier Night, car après tout c’était grâce à elle qu’il développa une détermination profonde de devenir plus fort. Il ne la remerciera qu’à la fin du combat. Il ferma les yeux puis il les rouvrit d’un coup. Le combat allait commencer. Une légère brise se leva et caressa le visage de Daemon. C’était le coup d’envoi ! Des flammes entourèrent l’immense lame de son épée. Il n’allait pas attaquer. Il préfère mieux se laisser faire pour contrer. Il préparait juste des atouts. Il baissa son chapeau sur son front pour cacher son regard. Il préférait que son adversaire ne puisse pas voir où ses yeux prévoyaient d’attaquer. Daemon était impatient de se donner à fond. D’abord il allait évaluer la force de son adversaire.
Je ferai rejaillir ta haine qui m'accable Sur l'instrument maudit de tes méchancetés, Et je tordrais si bien cet arbre misérable, Qu'il ne pourra pousser ses boutons empestés ! »
Night sentait une excitation bestiale grimper en elle, elle avait passé une grande partie de sa vie à se battre pour quelques ou pour elle-même et elle en éprouvait étonnamment du plaisir, n'importe qui aurait trouvé cela étrange. M'enfin, peut-être que ce gamin pourrait bien lui donner une bonne raison de prendre une retraite largement méritée.
Elle plaquait un peu plus les oreilles sur sa nuque, mais ! C'est qu'il en était presque insultant pour le coup, comme si on pouvait se tromper entre son modèle et un simple modèle de cheval de paysan de type cob ou trait. Ses yeux bleus lâchaient quelques éclairs dans la direction de l'homme. Elle finissait par s'adresser à lui via la télépathie, oui, un cheval qui parle ça pourrait être mal vu.
Méfies-toi, gamin, je frappe toujours aussi dur.
Quand il sortait son épée, elle pointait rapidement les oreilles vers cette dernière avant de les ramener à leur place, bien dans sa crinière, elle n'échappait pas vraiment à cette curiosité équine, ses muscles frémissaient sous sa peau. Elle écoutait attentivement ses paroles, reculant un peu et faisait un demi-tour, lui présentant sa croupe, pour le taper et aussi pour partir plaine balle. Puis elle tournait légèrement la tête pour voir ce qu'il faisait.
Night lançait un hennissement vaguement inquiet en voyant les flammes, bon ok, il avait gagné un large avantage face à elle, elle avait une peur presque panique de ce feu qui brûle et qui détruit tout.
Visiblement il y a eu du net progrès, il semblait avoir saisi que cacher ses yeux permettait de se rendre plus imprévisible, mais elle n'avait pas besoin de ça, elle pouvait compter sur ses formes et sa rapidité pour esquiver puis attaquer très rapidement. Même si ici, tout était un peu trop limité à son goût. Elle recommençait à gratter le sol, impatiente, elle ne portait jamais le premier coup.
Sujet: Re: « 3 lettres pour que la nuit nous offre son plus beau sourire. » - Daemon Ven 12 Juin - 13:26
La rage de vaincre !
Daemon Wall
Le combat n’avait pas avancé, les deux personnages ne faisaient que de se regarder.
Daemon observait les mouvements du canasson jusqu’à qu’il entende la voix de Night résonner en lui. Il fut légèrement surpris, ça le fit sursauter sur le coup pour qu’ensuite lorsqu’il entendit le message il afficha un large sourire sur son visage.
La télépathie aurait été un pouvoir qu’il trouvait fascinant et aussi très intéressant. Il aurait aimé avoir en plus de son pouvoir ce don.
Il observait la jument dans les moindres de ses mouvements. Il lui semblait qu’elle lui faisait une sorte de danse un peu comme la danse de la pluie ou du soleil. « Maîtrise-t-elle la météo maintenant ?! » Pensa-t-il. Effectivement, le fait qu’elle ramène la pluie ne l’aurait pas avantagé pour ce combat. Surtout qu’elle s’était un peu agitée en voyant l’épée enflammée. Voyant qu’elle effectuait sa danse sans l’attaquer, il décida de passer à l’action avant que la pluie n’arrive. Dans son autre main une boule de feu d’un demi-mètre de diamètre se forma, elle éclairait les alentours. En même temps qu’il lança la boule sur Night il cria :
- Tu n’invoqueras pas la pluie !
C'est dans ce quiproquo que le combat commença.
Il espérait avec cette action qu’il ferait arrêter les incantations de son adversaire et qu’elle l’attaquera afin qu’il puisse lui montrer son pouvoir. Il avait déjà un coup d’avance. Si elle attaquait elle allait goûter à une technique qu’elle ne pourrait esquiver. Si elle allait juste qu’esquiver, il lui lancera une vague de flamme droit sur elle.
Durant l’acheminement de sa première attaque il rigola légèrement et beugla :
- Tu me diras quel goût ça a !
Il préparait ses autres coups au cas où. Il fallait qu’il se prépare à toutes éventualités. Daemon trépignait d’impatience de montrer l’entendu de son pouvoir à son adversaire de toujours. Il voulait tellement remporter ce combat qu’il mettrai tous les moyens possibles en place pour pouvoir gagner.
Elle ravale ainsi l'écume de sa haine, Et, ne comprenant pas les desseins éternels, Elle-même prépare au fond de la Géhenne Les bûchés consacrés aux crimes maternels.
Commençait tout juste à penser que ce type était probablement dingue ou quelque chose dans le genre, à la vue de ce qu'il pouvait sortir comme connerie. Elle sentait qu'il l'observait attentivement, soit, elle pouvait donc faire n'importe quoi pour détourner son attention, elle choisit donc de jouer à jument-fée-vole! soit de : partir au triple galop en faisant des sauts de moutons, demi-cabré et coups de cul, esquivant donc sans problème sa première attaque. D'ailleurs même en mimant la folie elle était d'une certaine élégance.
Son geste avait peut-être l'air banal, mais au fond il y avait une certaine réflexion là-derrière, elle comptait tout simplement le ramener vers la forêt en miment un jeu, elle était loin d'être prévisible et elle le savait. Elle profitait donc de la folie passagère de l'homme pour en profiter, voulant s'échauffer un peu, après tout pendant longtemps elle avait été sujette à de nombreux problèmes tendineux.
Elle finissait donc par s'arrêter à l'orée d'une forêt, une des rares des montagnes d'ailleurs, elle n'était pas bête et tout cela était fait à dessein, elle tendait l'oreille dans la direction de l'homme, comme si elle attendait qu'il vienne, elle savait être patiente. Elle grattait un peu le sol, faisant mine d'être agacée, puis ronflait de la même manière, tête levée, oreilles plaquées en arrière, toujours dans cette même attitude d'entier.
La polymorphe était typiquement le genre de cheval à continuer de piaffer même après une bataille qui aurait commencée à l'aube et finissait au soir, là où le destrier commun à neuf heures, peine à avancer qu'il faille pousser pour qu'il marche, elle n'aurait aucun mal à continuer de piaffer, pressée de rentrer, écumant même refroidie et toujours tête haute.
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