Messages : 1 Points Hawk : 0 Date d'inscription : 18/09/2016 | Sujet: Une fée qui ne tient pas en place [terminer] Lun 19 Sep - 22:23 | | | • Nom : Masakio • Prénom : Gloriel • Age : +1200 ans • Sexe : Femme • Race : Fée • Alignement : Bon • Groupe : Camelot
• Pseudo: Loli • Tes goûts ? :• Comment tu as connu le forum ? : google • Ton avis ? : sympathique • Ta présence sur 10 : 7/10 |
"> Gloriel mesure environ un mètre quarante-cinq. Elle a de longs cheveux mauves qui lui arrivent jusqu’au creux de ses reins, qui tranche avec sa peau blanche et rose. Ces yeux sont brun clair comme l’écorce d’un jeune arbre. Dans son dos, deux grandes ailes de papillons sortent au niveau de ses omoplates. Leurs bords sont noirs tandis que leur centre est d’un rose lumineux. Au toucher, elles sont douces comme la soie et elle dégage avec plus de force que n’importe quel partie de son corps, l’odeur douce et sucré de la fleur à la quel Gloriel est lié, le lys noirs. Elle porte le plus souvent de jolies robes avec des décorations en forme de papillon. Elle est une grande fan de ce genre d’habits depuis qu’elle les a découverts lors de ces voyages. Sa seconde apparence est une très belle jeune femme blanche aux allures altières. Elle devint grande avec de longs cheveux châtains bouclés avec un visage tranquille. Sous cette forme, elle a les yeux bleu ciel, un nez fin et de petites lèvres roses et mignonnes. On distingue une belle poitrine naissante ainsi qu’une jolie chute de reins avec des hanches assorties. Elle resplendie de beauté et de grâce. Gloriel est à l’image que les autres peuples se font du siens. Comme elle batifole énergiquement avec ces ailes de curiosités en curiosités, elle change d’émotions très rapidement. Imprévisible et prompte, elle change tout le temps d’humeur, passant très facilement de rire et à la colère. L’inverse est aussi vrai, heureusement, elle pardonne très facilement, généralement. Énergique, cette petite fée ne tient pas en place. Elle est aussi désorganisée et à tendance à partir dans tous les sens. Elle est aussi très bavarde et s’emporte facilement ce qui parfois l’amène à parler seul car elle ne laisse pas le temps à son interlocuteur de lui répondre. Têtu, elle en fait qu’à sa tête, elle a du mal à se plier aux règles et aux ordres.
Elle adore les belles robes, les fleurs, l’odeur des plantes après la pluie, la bonne nourriture.
Elle n’aime pas les grandes villes. Elle se balade généralement sous sa forme de fée, car elle s'y sent plus à l’aise. Je suis née peu après notre roi, Harlequin, dans notre royaume, dans l’une des immenses branches de l’arbre sacré. J’y vécus tranquillement toute ma jeunesse. Comme tous les autres, je regardais les pouvoirs de notre roi grandir avec fierté, mais aussi beaucoup d’envie. Et comme tous les autres, j’étais dépendante de sa force.
Un jour, il s’en alla à la poursuite de son meilleur ami qui était partie chez les humains, nous laissant malgré le fait que nous ne voulions pas. Il disparut pendant des siècles. Petit à Petit, nous dûmes faire sans lui. Notre forêt était très convoitée à cause du trésor qui se trouvait au sommet de l’arbre sacré, la fontaine de jouvence. Je passais mon temps à m’entraîner pour maîtriser mes pouvoirs où je voyageais à travers la forêt, curieuse de découvrir ce qui m’entourait.
Un jour, lorsque je revenais d’un de mes voyages, je trouvais Elaine, la sœur du roi, en compagnie d’un homme grand et musclé avec des cheveux blancs au sommet de l’arbre sacré. Je disparus dans les branches. J’étais sûr qu’Elaine m’avait vu, mais j’espérais que l’homme ne m’avait pas remarqué. Au début, tout le monde à part Elaine, se méfiait de lui et l’évitait. Mais avec le temps, nous finîmes par nous interroger. Nous apprîmes plus sur lui et son nom fut bientôt connu, Ban. Plus le temps passait, plus il était apprécié. Beaucoup virent en lui une personne digne de régner, mais l’arbre sacré n’en fit rien. Pour ma part, j’étais crieuse et j’allais lui parlé. Il me parut d’abord insensible, comme si tout était sans importance, puis je compris qu’il changeait sans cesse d’opinion. Mais malgré ça, je ne l’appréciais pas particulièrement et je ne voyais pas pourquoi un humain devait diriger les fées.
Un soir, une chose inattendue se produisit. L’arbre sacré m’appela, du moins c’est l’impression que j’ai eue. Il me mena jusqu’ à ces racines, où je trouvais un bloc de sève, de son sang. Rien ne pouvait faire du mal à l’arbre, d’autant plus qu’on forgeait de son sang, des armes extraordinaires. Il fallut du temps, mais finalement, on en obtint deux magnifiques épées courtes jumelles. Je courus dans tous les sens, excité d’avoir ces trésors. Il n’y avait qu’un problème… Je ne savais pas les manier et mon peuple n’était pas réputé pour sa force physique. Je dus donc m’entraîner à les manier, avec où sans ma télékinésie.
Des années plus tard, il se passa une chose horrible. J’étais partie en voyage, lorsqu’un soir, un rugissement monstrueux résonna dans toute la forêt. D’un seul coup, sans que je comprenne, des explosions retentirent. Alors que je volais à tout vitesse vers l’arbre sacré, la forêt explosa à côté de moi, je me sentis projeté avant de m’effondrer durement sur le sol. Lorsque que je pus enfin me relever, la forêt brûlais et ces cris d’agonies étaient mille fois pire que l’explosion qui m’avait soufflé. Les flammes dévoraient tous sur leur passage, imbibé d’une énergie maléfique. Je n’eus d’autre choix de me diriger vers l’extérieur de la forêt. À ce moment-là, une violente douleur me parcourut. Il me fallut un instant pour comprendre qu’elle provenant de l’arbre sacré. Il se mourait, car quelqu’un avait bu à la fontaine de jouvence.
Je fuis ce désastre le plus loin possible, quittant le toit de feux que me faisaient les branches enflammées. Affaiblis physiquement et mentalement, je m’effondrais sur le sol, tandis qu’un peu plus loin, mon foyer brulait. La suite est confus car j’évoluais comme dans rêve, un mélange de douleur, de trou noir et des souvenir floue. Je me réveillais dans lit, dans une petite maison en bois avec une cheminée en pierre, un tissu humide sur mon front je me sentais faible et je me rendormis. Lorsque je me réveillais pour la seconde fois, le soleil se couchait, un feu crépitait dans l’âtre. Deux silhouettes se détachaient dans la lumière. Une délicieuse odeur de nourriture flottait dans l’air me faisant saliver, je crois que je n’ai jamais eu aussi fin. L’une des deux silhouettes, plus petite que l’autre s’exclama que j’étais réveillé.
C’est ainsi que je fis connaissance du petit Nino et de sa mère Mali, qui prirent soin de moi le temps que je me remette de cette horrible nuit. Il me fallut plusieurs semaines pour retrouver mes forces, mais je restais bien plus longtemps en leur compagnie, tellement que Nino devient un jeune homme sans que je m’en aperçoive, car ma notion du temps était différente de la leur. J’appréciais cette vie simple, on cueillait des fruits, on s’occupait des quelques animaux qu’on avait, … Mais l’envie de voyager me reprit de nouveau, toujours aussi curieuse et énergique. Je les laissais après des adieux déchirant et je partis sur les routes.
Je découvris alors le Royaume de Lyiones , avec ces chevaliers sacré. Je ne fus pas bien accueillie, les humains me rejetèrent, des gardes et des apprentis chevaliers m’agressèrent, m’obligeant à fuir et à combattre. Finalement, j’évitais les grandes villes, je passais par les petits villages. Je ne comprenais pas pourquoi j’étais rejeté. J’espérais croiser quelqu’un de mon peuple durant mes voyages. Le fait de voyager seule, de ne croiser aucune fée et d’être rejeté fit naitre en moi un grand sentiment de solitude.
Durant mes péripéties, j’entendis parler de Camelot et d’ Arthur Pendragon. On disait que ce royaume était plus tolérant. Je partis donc découvrir ce pays. Je découvris un royaume en construction et en plein essor. J’eus d’abord peur, car des chevaliers patrouillaient, mais je ne pouvais pas toujours me cacher. Au lieu de m’agresser, ceux-ci me saluèrent, me demandèrent si j’étais bien une fée. Ils avaient entendu parler de la puissante magie de mon peuple et m’invitèrent à rejoindre les soldats du royaume, voir les apprentis chevaliers.
J’hésitais longtemps voyageant par-ci par-là, soulevant des cris de surprise et d’émerveillement sur mon passage. Je me liais d’amitié avec certaines personnes, un peu partout. Revenant à la capitale, je décidais finalement à rejoindre les chevaliers du royaume. Je fus tout d’abord recrutée en tant que soldat, mais je montais rapidement au grade d’apprenti chevalier. Je restais à ce grade pendant plusieurs années, à accomplir des missions basiques et à m’entraîner. Je me fis de véritables amis parmi les chevaliers de ma génération avec qui je passais pas mal de temps quand j’étais au repos.
Voici donc où j’en suis aujourd’hui, je protège le royaume de Camelot, ignorant ce qui est arrivé au reste de mon peuple, avec pour seul souvenir deux épées courtes offertes par l’arbre sacré, tout en attendant d’être baptisé chevalier par le roi. |
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